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LE KIVU

Le Kivu est une région située à l’est du Congo, enclavée dans la Région des Grands Lacs africains. Composée du Nord et du Sud, le Kivu est célèbre par le nombre important de groupes armés qu’elle héberge.

Son histoire est marquée par de nombreuses guerres internes, mais aussi par sa situation géographique particulière (limitrophe avec l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi et la Tanzanie). C’est une zone carrefour qui attire les populations extérieures, qui a été et est encore aujourd’hui le théâtre de nombreuses tensions (conflits fonciers, exodes massifs de réfugiés, rivalités communautaires et politiques, etc.).

 

Tristement célèbre pour ces conflits à répétition, le Kivu est toutefois doté d’impressionnantes richesses naturelles. Ressources minières, agricoles, forestières… Cette région n’a rien à envier à ses voisins.

Ces richesses,

un fléau plutôt qu'un atout

« Le Congo regorge des plus grandes richesses », avec cette déclaration Christine Descrhyver, la présidente de l’association V-Day, expose l’éternel paradoxe du Kivu, et plus généralement de la République démocratique du Congo : ces richesses sont plus un fléau qu’un atout.

 

Pays miniers par excellence, l’est du Congo regorge de nombreuses richesses. On retrouve notamment de la cassitérite, de l’or et du coltan (matériau que l’on retrouve dans nos ordinateurs et nos téléphones portables). Mais, cette profusion de matériaux a attiré et attire plus que jamais les multinationales, les contrebandes et les pillages internes. Tout le monde les convoite.

L’activité minière dans cette région remonte bien avant les années 1990 et faisait déjà l’objet de trocs, de contrebandes et de trafics divers, mais c’est surtout après le génocide rwandais de 1994 que l’exploitation illégale de cette « économie grise » a pris de l’ampleur.

Mais, quel est le rapport avec les violences sexuelles ?

En effet, la question se pose. En quoi cette économie grise a-t-elle un rapport avec les violences sexuelles ?

Il faut savoir, qu’avec cette abondance de richesses naturelles, les milices et les armées locales se soient emparées de ces territoires afin de contrôler la vente de minerais, de manière légale ou non. Et au milieu de ce chaos… ce sont bien souvent les femmes et les enfants qui trinquent. Ces groupes armés viennent piller le territoire, mais aussi traumatiser la population. Pour se faire respecter, ils n’hésitent pas à violer, tuer, faire usage de l’esclavage. La question des richesses naturelles est donc une des causes, parmi tant d’autres, des violences sexuelles à l’est du Congo.

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AIDER UNE ASSOCIATION

Les Enfants de Panzi et d'ailleurs est une ASBL belge qui a été fondée en 2015 par quatre femmes.

​Leurs objectifs ? Sensibiliser à la problématique du viol des enfants pendant un conflit ou suite à un conflit. L'association vise aussi à assurer une prise en charge psychologique des enfants violés ou issus du viol dans les pays où le viol en masse d'enfants est présent.

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